Afin de faire état de la terminologie du droit privé québécois, le Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé a lancé en 1981 le projet des Dictionnaires de droit privé et lexiques bilingues.

En exprimant le droit privé dans les langues anglaise et française, les Dictionnaires de droit privé / Private Law Dictionaries sont des outils de connaissance originaux qui tiennent compte du fait que le droit privé québécois évolue dans un cadre linguistique et juridique unique au monde. Ils constituent les seuls ouvrages de terminologie juridique pouvant prétendre refléter la spécificité bilingue et bijuridique de la culture juridique québécoise, en plus d’être un outil essentiel pour l’ensemble des juristes québécois, pour les traducteurs juridiques, pour les juristes de l’ensemble du Canada intéressés par le droit civil québécois et, enfin, pour les juristes œuvrant en droit comparé.

Cette page vous donne accès, dans leurs versions française et anglaise, aux dictionnaires suivants : le Dictionnaire de droit privé, 2ème (1991), Le Dictionnaire de droit privé — Les obligations (2003), Le dictionnaire de droit privé — Les biens (2012), Le Dictionnaire de droit privé — Les familles, 2èmeéd (2016). Un projet de Dictionnaire de droit privé — Successions est actuellement en cours, et sera progressivement ajouté à la base de données.

Afin de faciliter vos recherches, nous vous invitons à consulter la page de présentation des Dictionnaires, qui expose les principes ayant guidé la présentation des entrées et présente les différents éléments qui forment la structure des articles. La rubrique d’aide pourra également vous être utile afin de découvrir les diverses fonctionnalités du moteur de recherche.

Le Centre Paul-André Crépeau de droit privé et comparé tient à remercier le Ministère de la Justice du Canada et la Chambre des Notaires pour leur appui financier pour la conduite des projets lexicographiques ainsi que l’Association du Barreau Canadien qui contribua à la mise en ligne Dictionnaire de droit privé — Les familles, 2èmeéd (2016).


In 1981, the Paul-André Crépeau Centre of Private and Comparative Law launched its Private Law Dictionaries and Bilingual Lexicons in order to present the terminology of the Quebec private law.

By expressing the private law in the French and English languages, the Private Law Dictionaries/Dictionnaires de droit privé are original tools which take account of the unique linguistic and juridical landscape in which the Quebec private law evolves. These are the only publications of legal terminology which can claim to reflect the bilingual and bijuridical specificity of Quebec’s legal culture. They serve as an essential tool for jurists and translators in Québec, for those across Canada interested in the Québec civil law, as well as for those working in the field of comparative law.

This website gives access, in their French and English versions, to the following dictionaries : the Private Law Dictionary, 2nd ed. (1991), the Private Law Dicitonary–Obligations (2003), the Dictionary of Private Law–Property (2012), the Private Law Dictionary–Family, 2nd ed. (2016). The Private Law Dictionary-Successions is in progress, and will gradually be added to the database.

To facilitate your research, please consult the "Guide to the Use of the Dictionaries", which presents the guiding principles behind the entries and the different components of their structure. The Help Section may also be useful in understanding the search engine’s various functions.

The Paul-André Crépeau Centre for Private and Comparative Law would like to thank the Department of Justice of Canada and the Chambre des Notaires for their financial support of the dictionary projects, as well as The Canadian Bar Association, which will contribute to the online version of the Private Law Dictionary of the Family, 2nd ed. (2016).


Le projet des Dictionnaires en bref




Search the dictionaries/Accès aux dictionnaires:

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SUJET DE DROIT loc.nom.
1.  Être ou entité assujetti à l’ordre juridique Rem. 1º Cette définition du sujet de droit se rapporte non pas à l’idée du rôle et de la place des êtres ou des entités dans le cadre du droit privé et de leurs rapports aux autres en tant que titulaires de droits subjectifs, mais à celle de la place de la personne dans sa relation au droit objectif et de son devoir de respecter les règles imposées par l’ordre juridique2º On rencontre parfois l’expression sujet du droitV.a. personneAngl. subject of law1.2.  Être ou entité envisagé selon la fonction ou le rôle juridique qu’il joue dans un rapport de droit« Le sujet de droit naît du rapport, il n’a pas d’existence en dehors du rapport, car il est une fonction de ce rapport » (Martin, [1981] R.T.D. civ. 785, nº 6, p. 789) Rem. 1º En ce sens, la notion de sujet de droit traduit l’idée d’agent juridique qui peut être partie à un rapport de droit et supporter, à la fois, les droits et les obligations qui en découlent2º Certains assimilent la notion de sujet de droit à celle de personne, car toute personne est sujet de droit. Aussi, traditionnellement, on a considéré que seule la personne, physique ou morale, pouvait être sujet de droit3º Certains patrimoines d’affectation sont formellement constitués en personnes morales et, partant, sont dotés de la personnalité juridique (par ex., la fondation (art. 1257 C.c.Q.)). D’autres, n’étant pas constitués en personne morale, n’ont pas la personnalité juridique, du moins telle qu’elle est conçue traditionnellement. Selon certains auteurs, ces patrimoines d’affectation non personnalisés jouissent tout de même de la qualité de sujet de droit4º On oppose souvent, tout comme on le fait pour les personnes et les choses, le sujet de droit à l’objet de droit5º On considère généralement que la personne physique, sujet de droit, ne peut, elle-même, être objet de droit. 6° Dans un rapport juridique d’obligation, on distingue deux sujets de droit : le sujet actif (créancier) et le sujet passif (débiteur)V.a. objet de droit, patrimoine d'affectationAngl. subject of rights1.3.  Être ou entité considéré comme ayant la capacité d’être titulaire de droits subjectifs« La théorie du droit subjectif débouche directement sur la notion de sujet de droit c’est-à-dire le titulaire naturel des droits subjectifs » (Aubert, Introduction, nº 189, p. 200) Rem. Cette notion de sujet de droit, bien qu’elle implique l’existence d’un rapport de droit, met l’accent non pas sur l’idée du rôle joué dans ce rapport, mais sur l’idée du point d’attache des droits, de leur titularitéV.a. objet de droit, titulaireAngl. subject of rights2.
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